Dangers liés au numérique : le Département agit

Photo : Mickaël Sire

Objectif de la séance avec Sid Ouchène, de l'association Ceméa : créer des petits films d'animation avec une tablette.

Depuis janvier 2022, les interventions « Parcours numérique » s’enchaînent dans les collèges du Doubs. Le Département a missionné deux associations, Ceméa et Tinternet, pour travailler avec les collèges sur la sensibilisation des jeunes aux dangers du numérique. Rencontre au collège Pierre Vernier à Ornans.

« J’ai bien aimé ces interventions. On a appris plein de choses sur les réseaux sociaux la dernière fois et là, on invente une histoire animée avec des petites figurines, en stop-motion, c’est super ! », expliquent Louanne et Gaëlle. Lundi 13 juin dernier, les 24 élèves de 3e se retrouvaient pour la troisième fois avec Sid Ouchene, animateur de l’association Ceméa, pour finaliser leur « parcours numérique ». Ce nouveau dispositif est mis en place et financé depuis la rentrée 2021 par le Département du Doubs dans le cadre de son Schéma départemental d’inclusion numérique (SDIN).

Développer le recul critique

Complémentaire aux actions de l’Éducation nationale et à l’éducation familiale, il a vocation à informer les collégiens sur les bons usages du numérique et à développer leur recul critique sur ces pratiques. « Les collégiens ont vraiment besoin de ces formations. Depuis trois ou quatre ans environ, on a noté un réel changement de génération. Le plus souvent, les élèves ne voient plus où est le mal de poster certaines photos, certains commentaires sur leurs camarades ou sur leurs enseignants. Ces interventions sont vraiment utiles », relate Marie-Lou Blaudet, principale du collège à Ornans en juin 2022.

Le stop-motion plutôt que les réseaux sociaux

Identité numérique, cyber-harcèlement, éducation aux médias, cyberdépendance, désinformation et fake news… les sujets d’échanges sont nombreux et variés lors de ces séances. « Pour la dernière activité, on propose un exercice plus ludique, on leur fait connaitre un outil numérique, le stop-motion, qui permet de créer des films d’animations courts. Ainsi, ils découvrent qu’ils peuvent faire autre chose que des jeux vidéo, des photos et les réseaux sociaux avec leurs téléphones ou tablettes. Ils sont souvent très créatifs ! », raconte Sid Ouchène. Des grenouilles en origami, un carambolage, une course automobile, une chrysalide qui devient papillon, le magicien et la guerre des animaux… les idées ne manquent pas à ces collégiens qui deviennent le temps d’une matinée réalisateur de films animés.

Découvrez deux des films de collégiens :

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