Le Département aux côtés des agriculteurs et des éleveurs du Doubs

Eric Pacquelet en train de s'occuper de ses vaches dans sa ferme à Saint-Point Lac Photo : Lionel Georges

Eric Pacquelet dans son exploitation à Saint-Point Lac

Rencontres avec Eric Pacquelet de Saint-Point Lac et Alexandre Coulet d’Amathay-Vésigneux, soutenus par le Département en 2018 et 2021, qui détaillent leurs installations, et leurs projets, pour une adaptation réussie au dérèglement climatique.

ÉRIC PACQUELET, INSTALLÉ À SAINT-POINT LAC DEPUIS 2002 – 35 vaches laitières

« Nous travaillons au plus près de la nature, on ne peut donc plus nier que le climat change rapidement et qu’il nous faut donc nous adapter au dérèglement climatique. Pour cette raison, après avoir choisi la luzerne en 2013, nous avons installé il y a trois ans un séchoir solaire. Cela a tout changé, avant il nous fallait cinq jours pour la sécher, alors que maintenant, en deux jours c’est fait ! En parallèle, nous avons posé des panneaux photovoltaïques en toiture qui nous permettent depuis septembre dernier, grâce à l’air chaud récupéré sous les panneaux solaires, une autoconsommation énergétique de nos installations. 30 % de ces projets ont été pris en charge par des subventions publiques, dont celles du Département. On ne veut pas s’arrêter là non plus : vu les problèmes de sécheresse malheureusement devenus annuels, nous voulons installer une grande cuve pour récupérer les eaux pluviales et ne plus utiliser de l’eau potable pour laver les salles de traite. Les demandes d’aides sont en cours. »


ALEXANDRE COULET, INSTALLÉ EN GAEC AVEC STÉPHANE MAIRE À AMATHAY-VÉSIGNEUX, DEPUIS 2007 – 60 vaches laitières

« Depuis 2016-2017, nous ne pouvons que constater et déplorer le changement climatique, notamment avec les sécheresses qui se sont multipliées et le manque désormais récurrent d’eau l’été. Pour nous adapter, en 2018, nous avons construit une grange avec un toit en tôle qui récupère la chaleur du soleil pour faire sécher le foin, c’est un système très efficace. Nous avons été aidés par les collectivités, dont le Département, à hauteur de 30 % pour cette installation, tout comme pour notre second investissement il y a deux ans : une cuve de 310 m3 qui nous permet de récupérer l’eau de pluie pour abreuver le bétail. Nous sommes très satisfaits de cette citerne, d’autant que le prix de l’eau a aussi tendance à augmenter. Nous avons aussi comme autre projet, une installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’étable pour faire baisser notre consommation énergétique, voire idéalement pour être autosuffisant. »

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