Photo : Benoît Grosjean
« Le complexe, qui accueille les clubs de handball, de football, de badminton et de tennis se devait de recevoir les sportifs dans de meilleures conditions », explique le maire.
Beaucoup de bois et de matériaux biosourcés, une rénovation complète et une isolation par l’extérieur, une extension de près de 500 m2 : le gymnase de Levier a fait peau neuve après 40 ans de bons et loyaux services.
« Le bâtiment ne répondait plus aux normes sportives en vigueur, comme les vestiaires vétustes, résume le maire Marc Saulnier. Nous avions des fuites en toiture, un manque d’isolation, un chauffage au gaz. Plutôt qu’une rénovation partielle un temps envisagé, il était plus judicieux de tout refaire afin de tendre vers un complexe durable permettant aussi de débloquer davantage de financements : État, Région Bourgogne-Franche-Comté, Département du Doubs, Agence nationale du sport… ». Levier a ainsi bénéficié, dans le cadre du contrat P@C (Porter une action concertée), d’une subvention départementale de 580 000 euros, soit un quart du projet total de 2,15 millions d’euros. « Le complexe, qui accueille les clubs de handball, de football, de badminton et de tennis se devait de recevoir les sportifs dans de meilleures conditions. Seuls le sol et la charpente ont été conservés » poursuit le maire.
500 m2 de panneaux photovoltaïques
Dix-huit mois de travaux ont été nécessaires pour qu’autour de cette aire de jeux de 1 000 m2 remise à neuf s’ajoute une extension de 477 m2. Là, six vestiaires homologués par la Fédération de football et mutualisés avec l’ensemble des autres clubs, sont complétés par trois blocs sanitaires, un bureau-local infirmerie et deux salles de convivialité.
Chaudière à granulés, isolation haut de gamme thermique et phonique, 500 m2 de panneaux photovoltaïques en font un complexe sportif exemplaire qui bénéficie des normes BEPOS (bâtiment à énergie positive) et BBC (bâtiment basse consommation) Rénovation. En outre, la récupération des quelque 1 000 m3 des eaux pluviales permettra cet été d’arroser les terrains de sport, jusqu’alors laissés en l’état en raison du changement climatique.
Marc Saulnier, maire de la commune
Photos : Benoît Grosjean