Le succès des agrès sportifs inclusifs « Partageons nos sports »

Photo : Mickaël Sire

Des modules inclusifs vers le stade des Auxons.

Module de traction adapté, rotation de bassin, handbike : la liste est longue des agrès sportifs inclusifs destinés aux non-valides et aux valides installés dans le département avec l’appui du Conseil départemental. Certains modules aux couleurs vives sont par exemple davantage adaptés au personnes déficientes mentales. Depuis le lancement de la démarche « Partageons nos sports » en 2018, le Département accompagne et participe au financement de ces agrès sportifs inclusifs, dans le cadre de ses contrats P@C (Porter une action concertée).

Sport pour tous

« Favoriser l’inclusion à travers l’installation d’équipements sportifs est une évidence. À l’heure où les Jeux de Paris 2024 se profilent, il était indispensable d’en faire un levier de développement du sport pour tous », rappelait Christine Bouquin, présidente du Département, lors de l’inauguration des premiers modules inclusifs, installés au Parc de la Gare d’eau en 2021. « Depuis, les municipalités les installent au cœur de la commune, pas loin de l’école, vers l’aire de jeux pour enfants, du terrain de pétanque ou du city-stade. C’est un tout, chaque élément vient en complément des autres, pour participer à la cohésion sociale », précise le référent Partageons nos sports du Département.

Modules inclusifs à Pirey. Photo : Benoît Grosjean

Une dizaine par an

À Novillars, Pouilley-les-Vignes ou Boujailles, on ne cache pas la satisfaction qu’apportent ces dispositifs, de même qu’aux Auxons, comme le souligne Jean-Pierre Basselin, élu communal : « C’est une très bonne idée, d’autant que nous avons installé cette aire d’agrès inclusifs au cœur de l’enceinte sportive, entre les terrains de foot et de tennis. Sportifs ou non, cela éveille la curiosité, comme le combiné pousse-pull pour le haut du corps ou le squat machine pour les membres inférieurs. Le succès est au rendez-vous, tout public confondu, permettant une mixité entre les non-valides et les autres ». À raison d’une dizaine de projets par an et trois modules par commune, ce sont à ce jour 35 projets qui ont été soutenus. La collectivité accorde ainsi une subvention moyenne de 13 700 euros, « c’est-à-dire 100 % de l’achat des trois modules inclusifs, précise la Direction de l’éducation, des sports et de la culture. Les travaux d’installation étant pris en charge par la commune »

Loan, élu jeune du collège Victor Hugo à Besançon

« Je trouve bien que le Département mette en valeur le sport, qui est essentiel et apprécié par une majorité de personnes. Le sport permet de rester en forme et de se divertir peu importe l’âge et la condition physique. Je trouve donc intéressant de construire des sites sportifs gratuits et adapté aux personnes en situation de handicap. »

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