Photo : Benoît Grosjean
De gauche à droite : Philippe Roy, président des associations
Semons l’espoir et La maison des familles, Emmanuelle et Martine
sportives chez OncoDoubs et François-Xavier Cahn, architecte
de la Maison des familles, dans une des nouvelles salles, prêtées
régulièrement aux associations de malades et d’aidants.
La Maison des familles à Besançon, c’est d’abord l’histoire d’un couple, Pierre et Charlyne Dornier, et de leur engagement auprès des enfants hospitalisés et de leurs familles. Transférée en 2015 à proximité de l’hôpital Minjoz, cette maison d’accueil hospitalière est unique dans le Doubs. Avec environ 7 000 nuitées par an, c’est un établissement non médicalisé, pour les familles des patients -enfants et adultes- hospitalisés dans les établissements de santé environnants. La volonté du couple était d’offrir aux familles « un petit bout de chez eux, près de l’hôpital ».
« Nous sommes dans un lieu bienveillant, où l’on peut échanger, se détendre, rencontrer du monde. Un lieu où la solidarité règne. C’est aussi une maison ouverte, où les associations sont bienvenues », relate Martine, de l’association OncoDoubs, qui propose aux malades des cours de sport adapté.
Depuis le décès de Pierre Dornier en 2022, Philippe Roy, qui a travaillé à ses côtés pendant plus de 20 ans, a repris la présidence des associations Semons l’espoir et La maison des familles. Il annonce que l’extension de la maison, dont les travaux ont été soutenus à hauteur de 100 000 euros par le Département, est totalement terminée. Désormais 45 chambres sont proposées en hébergement et de nouvelles salles sont mises à disposition gracieusement à des associations de malades et d’aidants.
De nouveaux projets
« Dès la création de la Maison des parents à Saint-Jacques en 2001, je pense que Pierre avait déjà en tête l’idée de cette extension pour de nouveaux accueils, comme l’HTNM (Hébergement temporaire non médicalisé), en place depuis cet automne, qui permet à un patient de séjourner la veille ou le soir d’une opération. Avec Charlyne et les nombreux bénévoles, nous ne manquons pas d’idées et de projets », conclut Philippe Roy. D’ici fin 2023, une unité de vulnérabilités, pour l’après-maladie, portée par le Professeur Régis Aubry, doit voir le jour au cœur de cet établissement. L’histoire continue.