Du local et du bio dans les collèges

Photo : Benoît Grosjean

80 % de yaourts servis dans les collèges viennent de producteurs locaux, comme ici au collège de Valdahon.

L’opération yaourts 100 % locaux débutée en début d’année est déjà un succès ! Le Département a ainsi réaffirmé sa politique de soutien aux circuits courts et aux producteurs locaux mais aussi d’éducation au goût dans les collèges. Et l’objectif fixé par les élus départementaux est en passe d’être atteint. « Notre département est un grand producteur de lait, l’offre de yaourts locaux est abondante et diversifiée, il est logique qu’on demande aux collèges de s’approvisionner ainsi, au bénéfice de nos agriculteurs et petits industriels franc-comtois, résume la Direction éducation, sport, culture. Les collèges publics servent près de 400 000 yaourts chaque année, c’est un marché important pour toute une filière économique locale ».

Bientôt tous les desserts lactés !

L’offre est là et elle est bien connue des collèges, grâce notamment à des rencontres acheteurs/ producteurs qui se sont tenues depuis le début d’année. Une vingtaine de producteurs locaux, pour certains bio, composent une offre pleine de saveurs, pour le régal des élèves (yaourts nature, aux fruits, aromatisés…). Prochaine étape : ils se préparent déjà à fournir tous les desserts lactés. Globalement, tous produits cumulés, les achats locaux des restaurations des collèges sont en progression constante : ils sont passés de 18 % en 2019 à 27 % aujourd’hui. « Nous incitons les collèges à acheter local, notamment par la plateforme Agrilocal, poursuit le Département, et à servir chaque semaine un menu complet local ». De plus, les produits bio progressent eux aussi, représentant désormais 21 % des achats. C’est donc bien la qualité dans l’assiette dans son ensemble qui est recherchée dans l’intérêt des élèves.

Photo : Benoît Grosjean

Léopaul, élu jeune du collège Edgar Faure à Valdahon

« Riche en produits du terroir, nous avons la chance d’avoir une région si gourmande. Il y a de plus en plus de petits producteurs avec chacun des spécialités variées. C’est bien de pouvoir bénéficier bientôt d’un repas 100 % local dans nos cantines parce qu’on apprend à manger des bons produits mais aussi pour soutenir les petits producteurs. »

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