Photo : Benoît Grosjean
François Boinay dans son atelier aux Écorces.
C’est au bruit des dizaines et dizaines de tictac et sonneries que vous accueille François Boinay dans son atelier de l’Orlogeur, aux Écorces, installé au cœur de son ancienne ferme comtoise. Un lieu empli d’histoire que portent en elles chacune des horloges qui s’y trouvent, carillons, pendules châtelaines, comtoises, horloges en bronze… Mais aussi tous les vieux objets qu’affectionne tant François Boinay, à l’image de cette ancienne vitrine où sont entreposées de petites bouteilles d’huiles d’horlogerie que collectionnait son père. C’est justement de ce père horloger que lui vient cette passion. « Je suis la cinquième génération dans la famille, tous des passionnés ! », explique cet ancien électromécanicien. « J’avais déjà l’idée de ce lieu quand j’ai refait ma maison et quand mon père est décédé, j’ai récupéré tout son matériel, ses outils ».
Transmettre et partager
Aujourd’hui, à 66 ans, il poursuit ainsi l’histoire familiale en redonnant vie aux horloges et pendules, et s’attache surtout à transmettre ce savoir-faire à des stagiaires et apprentis de tout âge ! « Il y a deux moments d’émotion. Le premier, quand tu ouvres une vieille horloge, parce que tu ne sais pas ce que tu vas trouver, ce qu’elle a vécu, et le second, quand tu la relances ». Il répare aussi coucous, réveils, montres… Son plus grand plaisir est également de faire découvrir ce métier artisanal à tous ceux qui poussent la porte de son atelier, tout en partageant toutes sortes d’anecdotes. Savez-vous par exemple d’où vient l’expression « midi pétante » ? François vous le narrera ! « Je suis ici tous les jours, dès sept heures… je ne vois pas le temps passer ».
Pour le contacter : 06 32 96 13 09 – lorlogeur@gmail.com ;
L’Orlogeur fait partie du réseau « Made in chez nous » du Comité départemental du tourisme du Doubs